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Le mercredi 30 avril marque l’arrivée en salles de Thunderbolts, le nouveau chapitre du Marvel Cinematic Universe (MCU). Réalisé par Jake Schreier, ce film tant attendu rassemble une équipe de super-antihéros qu’on ne pensait jamais voir réunis à l’écran. Au casting : Florence Pugh (Midsommar, Black Widow), Sebastian Stan (Captain America, Pam & Tommy) et Rachel Weisz (La Momie, The Favourite, Black Widow). Une production ambitieuse qui entend renouveler la recette Marvel en s’aventurant du côté obscur.
Avec Thunderbolts, Marvel Studios tente un nouveau virage. Après plus d’une décennie de films centrés sur des figures héroïques, l’univers étendu s’ouvre aux zones grises de la moralité. Cette fois, il ne s’agit pas de sauver le monde avec de grands idéaux, mais d’envoyer des figures complexes – parfois redoutées, souvent inadaptées – accomplir des missions que les Avengers ne toucheraient pas du bout du marteau de Thor.
Le film, réalisé par Jake Schreier (Robot & Frank, Paper Towns), connu pour son sens du rythme et sa capacité à créer des ambiances nuancées, offre une relecture du concept d’équipe Marvel. À la manière de Suicide Squad chez DC Comics, Thunderbolts regroupe plusieurs personnages issus de précédents films du MCU. Objectif : former une unité de choc sous contrôle gouvernemental, avec des méthodes expéditives et des états d’âme bien plus troubles.
Au cœur de cette escouade hétéroclite, on retrouve Yelena Belova, interprétée par Florence Pugh. Introduite dans Black Widow (2021), cette espionne redoutable est autant une combattante qu’un personnage profondément humain, tiraillée entre loyauté familiale et soif d’indépendance.
À ses côtés, Bucky Barnes, alias le Soldat de l’Hiver, campé par Sebastian Stan, continue son chemin de rédemption après avoir été l’arme vivante de l’HYDRA. On l’a vu évoluer dans Captain America: The Winter Soldier puis dans la série Falcon and the Winter Soldier, où son personnage s’affranchit peu à peu de son passé.
Rachel Weisz, quant à elle, reprend son rôle de Melina Vostokoff, la scientifique et espionne russe vue dans Black Widow. Une figure ambivalente, à mi-chemin entre la mère protectrice et la manipulatrice redoutable.
S’ajoutent également John Walker / U.S. Agent (Wyatt Russell), le Captain America rejeté du peuple dans The Falcon and the Winter Soldier, ainsi que Taskmaster (Olga Kurylenko), Ghost (Hannah John-Kamen, vue dans Ant-Man and the Wasp) et Red Guardian (David Harbour, Stranger Things, Hellboy), pour compléter cette équipe de “héros” aux méthodes musclées.
L’idée d’un film Thunderbolts n’est pas nouvelle. Le groupe a été introduit dans les comics Marvel en 1997, créé par Kurt Busiek et Mark Bagley. À l’origine, il s’agissait d’un stratagème orchestré par le Baron Zemo pour infiltrer les héros… avant que certains membres ne prennent goût à la rédemption. Cette ambivalence constitue l’essence du projet : des personnages qui marchent sur la ligne fine entre bien et mal.
Côté cinéma, l’idée a germé après les événements de Avengers: Endgame (2019). Le vide laissé par la disparition d’Iron Man, de Captain America et la dispersion des Avengers a poussé le gouvernement américain – à travers le personnage de Valentina Allegra de Fontaine (jouée par Julia Louis-Dreyfus) – à créer sa propre équipe. Le développement du film a été officialisé lors du Comic-Con de San Diego en 2022.
Thunderbolts s’inscrit dans la Phase 5 du Marvel Cinematic Universe, aux côtés de films comme Ant-Man and the Wasp: Quantumania, Guardians of the Galaxy Vol. 3 ou Captain America: Brave New World. Il sert de lien entre plusieurs arcs narratifs développés dans les séries Disney+ et au cinéma, en particulier ceux liés à la géopolitique post-Blip, à la perte de repères des héros, et à la montée d’une nouvelle forme de pouvoir.
C’est aussi un tremplin vers des intrigues plus sombres. Le film ouvre la voie à des projets à venir comme Daredevil: Born Again ou Blade, où les personnages sont plus complexes, torturés, loin de l’idéalisme des premiers Avengers.
Avec Thunderbolts, Marvel prend un risque calculé : celui de sortir de sa zone de confort. Il faudra voir si le public est prêt à suivre cette nouvelle équipe moins « propre sur elle », mais tout aussi spectaculaire. La performance du casting, la qualité de la mise en scène de Jake Schreier et l’intensité dramatique promettent un cocktail explosif.
Le film sort demain, mercredi 30 avril 2025, en salles. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les fans du MCU… et pour tous ceux qui aiment les histoires où les méchants ont parfois plus de cœur que les héros.
Écrit par: Axel Tessier
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