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Voilà un titre « putaclic » afin de vous accrocher sur le troisième volet des aventures de Christian Grey et de sa soumise au cinéma.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Fifty Shades Freedest de loin le moins mauvais de la trilogie. Il faut dire que le premier (Fifty Shades of Greyen 2015) était navrant tant il était décevant et que dans le deuxième (Fifty Shades Darkeren 2017) j’ai eu souvent l’impression que les acteurs eux-mêmes se demandaient ce qu’ils faisaient-là. C’est donc sans grande conviction que j’ai accompagné ma femme au cinéma mardi soir.
En préambule, sachez que, malgré de gros efforts, la saga papier n’a pas réussi à me séduire à tel point que j’ai abandonné les 50 nuances de Grey après une centaine de page et que même si j’en avais peu lu, les premières minutes au cinéma face à la première adaptation m’avaient passablement déçues. Mais bon…
Trois ans après, voilà que le troisième et dernier tome des histoires sadoeroticoromantiques de EL James est adapté à son tour et arrive à la période de la St-Valentin au cinéma (allez comprendre pourquoi) et ça n’a pas été une aussi mauvaise surprise que ça.D’entrée de jeu, mon côté fleur bleue est conquis, le film commence avec le mariage des deux héros, Christian et Ana se disent oui au cours d’une belle cérémonie avec tous leurs amis. A l’issue de la danse de circonstance, Christian emmène Ana pour une lune de miel dans le sud de la France. C’est au cours de se voyage romantique (ou mis à part la poitrine de Dakota Johnson le tout est très sage) que Christian Grey est informé que quelqu’un a saboté les serveurs de Grey Industries et que certains de ses fichiers ont été volés. A partir de là, ces 50 nuancesprennent une tournure plus palpitante, puisque l’intrigue ne va plus tourner autour de la red room mais de qui est à l’origine de cet incident et de ses motivations à en vouloir à Christian et sa famille. Le film est donc plus « policier » que romantique, toutes proportions gardées. C’est bien.
Autre point positif, qui m’a surpris je l’avoue, j’ai été content de retrouver Anastasia et Christian. Visiblement leur jeux d’acteur à tout de même su créer en moi des émotions. Bravo.Ajoutons à cela des décors magnifiques allant de la ville à la forêt en passant par des plages magnifiques et on tient un bon film, sympa à voir avec une bonne dose d’autodérision.
Tout ceci mis à part, ce qui fait mouche, une fois de plus, avec la trilogie Fifty Shadesc’est la musique. Acteur majeur des deux premiers, elle ne fait pas défaut cette fois encore. La bande son est excellente, emmenée par une chanson phare interprétée par Liam Payne et Rita Ora (qui incarne Mia la soeur de Christian Grey), elle nous balade dans des registres différents et offre, comme à chaque fois, des pépites d’originalité dont une superbe reprise de Never Tears Us Apartde Joe Cocker par Bishop Briggs suivie par Jessie J et sa version de I Got You (I Feel Good). La musique est bonne et résonnera sans doute plus longtemps que la trilogie.
Écrit par: Maurizio Iulianiello
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