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today4 décembre 2025
Mercredi 3 décembre 2025 – Arena de Genève
Il y a des concerts qui se vivent plus qu’ils ne se racontent. Celui de Julien Doré à l’Arena de Genève, ce mercredi 3 décembre 2025, fait clairement partie de ces soirées dont on ressort le cœur plus léger, les oreilles enchantées et le sourire collé au visage.
Après un trajet un peu stressant — merci le trafic genevois toujours aussi enthousiaste avant les grands événements — nous arrivons enfin devant l’Arena. L’excitation monte, palpable, portée par des milliers de fans venus célébrer l’artiste. J’attendais ce moment depuis 18 mois, et spoiler : l’attente a non seulement valu la peine… elle a été pulvérisée.
Dès son entrée sur scène, Julien Doré ne fait pas dans la demi-mesure. Pas de montée en douceur, pas de mise en jambes : il attaque avec quatre titres survoltés, dignes de ce que d’autres artistes réserveraient pour clôturer leur concert. On est catapultés dans son univers : pop solaire, énergie brute, ambiance festive.
La salle explose.
Le public chante déjà comme si on était au rappel.
On sait à ce moment-là que la soirée sera mémorable.

On le connaît pour ça : son second degré, son autodérision, sa capacité à désamorcer tout par une vanne pleine de tendresse. Sur scène, Julien Doré confirme qu’il est autant un showman qu’un humoriste du quotidien.
Il plaisante sur ses cheveux — évidemment —, fait des clins d’œil aux enfants présents dans la salle et offre même un moment adorable et inattendu : la montée sur scène du petit Jean, refusant de se couper les cheveux depuis quatre ans. Un échange drôle, touchant, d’une simplicité désarmante, qui fait fondre le public.
Ce qui frappe, c’est la bienveillance profonde qui émane de lui. Il le dit d’ailleurs lui-même en début de concert :
Son souhait pour la soirée est simple : réunir les gens dans la bienveillance, la joie et le fun, loin du climat du monde actuel.
Même si, comme il le dit avec humour, cela implique parfois « d’avoir le visage dans l’aisselle d’un voisin dont on ne connaît même pas le prénom ».
Ce concert rappelle à quel point Julien Doré est un véritable artiste complet.
Sa voix, puissante, juste, maîtrisée, traverse l’Arena sans jamais faiblir.
Les arrangements live subliment ses titres : plus organiques, plus robustes, plus vibrants.
Les musiciens sont excellents, la synchronisation parfaite, et la scénographie… spectaculaire.
On en prend plein les yeux :
On est à mi-chemin entre un concert pop et un véritable show à l’américaine. Chaque tableau raconte quelque chose, chaque transition est pensée, chaque détail est là pour amplifier l’émotion.
Mais Julien Doré ne se contente pas de faire le show.
Il crée aussi de véritables bulles d’intimité, suspendues dans le temps.
D’abord, l’ouverture du concert…
La voix de son fils résonne dans l’Arena. Doux, inattendu, presque sacré. Le public retient son souffle.
Plus tard, c’est la voix de sa maman, avec qui il échange au téléphone en direct. Un moment tendre, simple, profondément humain.
Et puis, il y a ces instants piano-voix où tout se pose.
L’Arena se tait.
Les respirations deviennent un chœur silencieux.
Les cœurs vibrent à l’unisson.
Je fais partie de celles et ceux qui ont laissé quelques larmes couler, sans chercher à les retenir. Et je n’étais pas la seule.
Et parce qu’un concert de Julien Doré n’est jamais vraiment prévisible, le public entier s’est retrouvé à faire une chenille sur “Les Crocodiles”.
Oui, une chenille.
À l’Arena de Genève.
En 2025.
Qui d’autre que Julien Doré peut provoquer une telle absurdité joyeuse ?
C’est simple : personne.
Deux heures de concert.
Deux heures d’énergie, d’humour, de poésie, de partage.
Deux heures où le monde extérieur cesse d’exister.
Mission accomplie, Julien.
Tu nous as offert une parenthèse magique, un moment hors du temps, un bain de joie collective dont on avait tous besoin.
Chapeau bas à toi, mais aussi à toute ton équipe technique, qui mérite clairement les applaudissements. La précision du son, les lumières, les transitions… tout était impeccable.
Nous sommes ressortis avec la sensation d’avoir vécu quelque chose d’unique. Et ce sentiment-là, il est rare.
Pour celles et ceux qui auraient manqué ce moment incroyable — ou qui souhaitent revivre l’expérience — deux dates sont déjà annoncées :
Et si tu hésites… n’hésite plus.
Écrit par: Cindy Heiniger
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