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today5 décembre 2024
Le 8 novembre 2024, Alejandro a dévoilé son nouveau single Morena. Ce titre autobiographique s’inscrit dans une démarche plus personnelle et sincère. « C’est une histoire universelle, » confie-t-il. « Une situation que beaucoup ont vécue : cette rencontre éphémère qui reste gravée dans l’esprit, mais que le destin ne permet jamais de revoir. » Ce morceau n’est pas seulement le fruit d’une réminiscence, mais le premier jalon d’un projet ambitieux. Qu’il s’agisse d’un EP ou d’un album, Alejandro nous promet une série de chansons profondément ancrées dans son vécu.
Il avoue avoir, dans le passé, « adapté » certaines histoires pour les rendre plus accessibles, mais aujourd’hui, il s’efforce de se libérer de ces filtres. « C’est la première fois que je vais vraiment exprimer qui je suis, sans compromis, » explique-t-il. Parmi les titres à venir, il cite un morceau particulièrement marquant, inspiré par un élément essentiel de son identité qu’il n’avait jamais exploré avec autant de profondeur, le fait qu’il soit né sans sa main gauche.
Ce virage artistique marque également une rupture stylistique. « Ce n’est pas du latino classique, ni de la pop-folk guitare-voix à laquelle mes fans sont habitués. C’est un son que je ne sais pas vraiment définir, mais qui me ressemble totalement. »
En choisissant de se produire lui-même, Alejandro s’offre une liberté qu’il ne soupçonnait pas. « J’ai toujours été entouré par des managers et des labels, ce qui était important à l’époque, mais j’avais besoin de cette indépendance pour être totalement moi-même. » Cette autonomie lui permet enfin de donner vie à des projets qui attendaient leur heure, comme Morena, écrit il y a déjà plusieurs années.
Parmi les grandes influences d’Alejandro, son séjour de plusieurs mois en Thaïlande occupe une place particulière. Contrairement aux clichés des plages paradisiaques, il a exploré l’effervescence urbaine de Bangkok. Il décrit des scènes typiques : « Des taxis partout, des gratte-ciels illuminés, des vendeuses de brochettes sur leurs petits chariots à 2h du matin. » Une ville vivante, imprévisible et pleine d’histoires humaines qui l’ont profondément touché.
En chantant dans des lieux emblématiques de Bangkok, Alejandro a partagé des instants magiques avec un public chaleureux et curieux de cet artiste étranger : « Un gars blanc avec des tattoos, qui parle thaï, qui joue de la guitare et à qui il manque une main ? Ils saignaient du nez ! » plaisante-t-il.
Avec son approche libre, sa capacité à transcender les genres musicaux, et son envie de connecter avec les gens au niveau émotionnel, Alejandro s’impose comme un artiste à part. Chaque projet est une invitation à découvrir une facette différente de son univers riche et authentique. Si son parcours vous inspire, suivez-le sur ses réseaux sociaux pour ne rien manquer de son actualité.
Écrit par: Cindy Heiniger
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