Elio (Disney Pixar) : 10 secrets de tournage étonnants à découvrir

Le nouveau film des studios Pixar, Elio, est actuellement à l’affiche, et il ne laisse personne indifférent. Oscillant entre aventure spatiale et introspection émotionnelle, le long-métrage cache bien des secrets derrière ses effets visuels impressionnants et son humour tendre. On t’embarque dans les coulisses du film avec 10 anecdotes de tournage que même les plus grands fans de Disney ignorent peut-être…

1. Un changement de cap en plein vol

Initialement réalisé par Adrian Molina (Coco), Elio a pris un virage à 180 degrés après l’arrivée de Domee Shi (Alerte Rouge) et Madeline Sharafian à la réalisation. Ce duo féminin a réorienté le film vers une comédie plus lumineuse et familiale, tout en gardant une forte dimension émotionnelle. Ce changement a tout simplement redéfini l’ADN du film.

2. Un budget intergalactique

Pixar n’a pas lésiné sur les moyens : le budget du film aurait presque doublé, frôlant les 300 millions de dollars, notamment à cause de réécritures du scénario et de reshoots massifs. Un pari risqué pour le studio… mais visuellement bluffant.

3. Un format cinéma élargi pour plus d’immersion

Le film adopte un format large en 2.39:1, plus cinématographique que le traditionnel 1.85:1 de Pixar. Ce choix visuel permet d’exploiter à fond les paysages stellaires du Communiverse, l’univers extraterrestre inventé pour le film.

4. Le Communiverse : un décor hors normes

Conçu comme une véritable installation artistique par Harley Jessup, le Communiverse mélange réalité virtuelle, photographie d’éléments réels (huile, paillettes, eau) et animation numérique. Un travail titanesque pour créer un monde aussi original qu’organique.

5. Des créatures inspirées de la nature

Tu trouves les aliens d’Elio étrangement familiers ? Normal ! Leurs designs s’inspirent d’insectes larvaires, de tardigrades, ou encore de bactéries, pour rendre ces créatures à la fois étranges et attachantes. Le personnage de Glordon, par exemple, a évolué jusqu’à intégrer des traits purement microscopiques.

6. Une touche d’horreur dans l’espace

Surprise : les réalisatrices ont glissé quelques références aux films Alien, The Thing ou Contact ! Certaines séquences – comme l’apparition du clone dans le centre militaire – flirtent même avec l’horreur sci-fi. Oui, oui, dans un Pixar !

7. Une émotion bien humaine au centre du film

Elio, ce n’est pas qu’un trip interstellaire : c’est surtout le portrait d’un enfant sensible, isolé, en quête de lien. Le film parle de deuil, de solitude, et du besoin d’être compris. Un cœur tendre qui bat sous la carapace galactique.

8. Un casting vocal 100 % revu

Le doublage a aussi été chamboulé ! Exit certaines voix prévues au départ. Aujourd’hui, on retrouve Zoe Saldana dans le rôle d’Olga, Brad Garrett en alien barbu très imposant, et Jameela Jamil en ambassadrice extra-lucide. De quoi donner encore plus de relief aux personnages.

9. Une bande-son cosmique (et disco !)

Le compositeur Rob Simonsen a sorti le grand jeu : piano émouvant pour les scènes sur Terre, chœurs modulaires étranges pour l’espace, et même une piste disco intergalactique pour une séquence absolument délirante. Un régal auditif.

10. Des Easter eggs en pagaille

Tu es fan des petits clins d’œil cachés dans les films Pixar ? Bonne nouvelle : Elio en est truffé ! Camion Pizza Planet, référence à Coco, clin d’œil à Star Trek (avec Kate Mulgrew au casting !), bague A113, et même une radio baptisée “Domad” (pour Domee + Madeline). Le rêve du spectateur attentif.

Verdict : Elio, un film plus audacieux qu’il n’y paraît

Avec Elio, Pixar livre un film à double lecture : un divertissement drôle et visuellement fabuleux pour les enfants, et une réflexion plus profonde sur l’identité et la solitude pour les plus grands. Et avec toutes les galères de production surmontées, c’est presque un miracle qu’il soit aussi réussi.