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le ciel est la limite pour le trafic aérien mondial !

today18 juillet 2024

Arrière-plan
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Si vous pensiez que les aéroports étaient déjà bondés en 2023 avec leurs 4,3 milliards de voyageurs, préparez-vous à serrer un peu plus les coudes et à maîtriser l’art du « excusez-moi, je pense que c’est mon siège ». En effet, selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), la planète va littéralement doubler ses ailes d’ici 2043, atteignant les 8,6 milliards de passagers. De quoi donner des ailes à l’industrie… et peut-être quelques maux de tête aux adeptes des files d’attente interminables.

L’Asie, championne de la croissance aérienne

Alors que l’Europe et l’Amérique du Nord regarderont passer les avions avec une croissance modeste de respectivement 2% et 1,7% par an, c’est l’Asie-Pacifique qui pilotera cette envolée vertigineuse. Avec des pays comme l’Inde (6,9% de croissance annuelle), la Thaïlande et le Vietnam (6,4%) et la Chine (5,8%), le ciel asiatique deviendra aussi fréquenté que le métro de Tokyo aux heures de pointe. Le Moyen-Orient et l’Afrique ne seront pas en reste avec une croissance prévue de 3,6% par an, transformant les déserts et les savanes en véritables autoroutes aériennes.

Ces perspectives ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd pour Airbus, qui anticipe déjà de doubler sa flotte de jets commerciaux, atteignant un impressionnant total de 48 230 appareils d’ici 2043. On imagine déjà les files de jets faisant la queue pour décoller comme à une convention de taxis volants.

Défis environnementaux et technologiques à l’horizon

Toutefois, cette course au ciel bleu ne sera pas sans turbulence. Les engagements de l’IATA et des États membres de l’ONU de parvenir à une aviation zéro émission nette d’ici 2050 représentent un sacré défi. Pensez à un avion fonctionnant aux biocarburants, au CO2 recyclé ou à l’hydrogène : ça semble tout droit sorti d’un film de science-fiction, non ? Eh bien, ce futur devra être inventé, et cela nécessitera des investissements aussi élevés que la stratosphère.

En résumé, préparez-vous à un monde où les aéroports seront aussi courants que les supermarchés, où les classes moyennes asiatiques s’envoleront pour leurs vacances au même rythme que les oiseaux migrateurs, et où les technologies vertes devront impérativement suivre. D’ici là, pour les passagers fréquents, un seul conseil : accumulez les miles et perfectionnez votre technique pour obtenir le siège côté hublot. La vue risque d’être imprenable… si vous arrivez à vous hisser à la fenêtre.

Écrit par: Maurizio Iulianiello